L'oeuvre

"Une autobiographie romancée,

lyrique, parfois fantastique et souvent désespérée"



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écrits inédits


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NOUVELLES


  • Frères humains, Corrêa, 1937


(Première oeuvre de Pierre MOLAINE et seule oeuvre écrite sous le pseudonyme d'Yvan KALININE)


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ROMANS


    • Samson a soif, Corrêa, 1943



    Le personnage principal,  un homme jeune,   paraît incapable de mobiliser ses forces pour affronter le monde ou lutter contre   lui-même.
    Employé  d'administration,  il rejette,  non sans raison souvent,  les hommes,  jusqu'à  concevoir  la possibilité  d' une conjuration hostile du monde contre lui, les autres n'ayant alors d'existence que pour le persécuter.
    Des désirs de vengeance germent dans son esprit et de plus faibles que lui vont en faire les frais.
    Il retrouvera,  cependant,  non sans mal,  la société des hommes,  à la fin,  grâce à un mariage dont les lendemains ne paraissent pourtant pas assurés.



    • Violences, Corrêa, décembre 1944



    Récit épique et héroïque de la guerre de franc-tireur menée par deux légionnaires, d'origine russe, et un paysan français pendant l'invasion de 1940.
    Aucun d'entre eux n'aura par la suite d'avenir heureux.
    Seule la guerre qui les a réunis leur aura permis de donner toute leur mesure.

    Le premier tirage de ce roman, écrit en 1942 et publié en 1943, a été détruit (10 000 exemplaires, ainsi que les plombs de fabrication) par la Gestapo (à la demande de l'officer nazi Eduard WINTERTMAYER dirigeant de la Propaganda Abteilung) dès avant sa parution.
    Il faudra attendre décembre 1944 pour qu'il voie à nouveau le jour et obtienne, en 1945, des voix pour le prix Goncourt.





    Dédicace de l'auteur figurant sur un exemplaire qui porte l’achevé d’imprimer de

    l’Imprimerie du Parnasse du 4 octobre 1943.

    Cet exemplaire de collection est l'un des rares exemplaires ayant échappé à la saisie et à la destruction du livre.

    "Passé aux Editions Corrêa pour consoler Buchet et Chastel à qui les Boches viennent de jouer un tour de cochon Après avoir autorisé Violences, de Pierre Molaine, ils se sont ravisés ; l'ouvrage était fabriqué, ils l'ont condamné au pilon. La Gestapo a été jusqu'à détruire les formes."  Charles BRAIBANT,  La Guerre à Paris, Corrêa, Paris, 1945

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    Dédicace de l'auteur à sa femme FRANCE  (...ce livre détruit qui a revécu.), 29 avril 1945


    • Batailles pour mourir, Corrêa, 1945 



    Dans ce roman-reportage, Pierre MOLAINE dépeint la vie quotidienne des équipages des chars de bataille.
    L'ouvrage est composé en deux longs monologues : après le lieutenant Desfrancs, nous entendons le radio Benoît.
    Ainsi le panorama d'une campagne malheureuse, mais héroïque, aura été complet, puisque le lecteur a pu participer à toutes les émotions du personnel du char Ouragan, des plus élémentaires jusqu'aux plus complexes.

    Le roman fut refusé par la censure allemande, mais l'éditeur, aux risques et périls du temps, passa outre.


    • De Blanc vêtu, Corrêa, 1945



    L'auteur introduit le lecteur dans l'univers tonitruant de la guerre des blindés en 1940, dont un homme, héros principal au nom inconnu, revient blessé, défiguré.
    Regagnant la montagne de son enfance, il se retire dans la solitude, tentant d'échapper à son passé et au regard des autres. Un jour, fidèle au serment d'amitié scellé pendant la guerre, un frère d'armes, Monclar, le rejoint et dans une fraternité, que seules les voix de la nature paraissent animer, ils partagent un quotidien fait de silence et de rares souvenirs.
    Pourtant, comme si ce temps avait servi à la décision, Monclar quittera définitivement son ami et prendra le chemin de la Trappe pour y rejoindre Fra Angelico, ancien des chars, lui-même moine trappiste.
    Ce livre est une histoire de taiseux écrite avec la violence d'une ode.


    • Mort d'homme, Corrêa, 1946



    Au sortir du séminaire dont il est exclu, Christian, jeune homme sans véritable idéal, retrouve avec bonheur le village de son enfance, mais il lui faut partir pour la guerre. Il y sera blessé et devra, par nécessité, rester éloigné de ses camarades de combat. Dans une armée en pleine débâcle, il rejoindra à nouveau son escadron, mais, ne comprenant pas le sens de son engagement, il va déserter. Recueilli et aidé par Guillaume, un partisan avec lequel il nouera une amitié virile et sincère, il tente de gagner la zone sud de la France. Il n'y arrivera jamais, ayant rencontré, à l'approche de la ligne de démarcation, deux Allemands qu'il tue. Il s'enfuit et trouve refuge dans une maison où agonise une enfant. Apprenant par le père de celle-ci que les Allemands vont fusiller vingt otages si le coupable de ces meurtres ne se dénonce pas, il choisit de se livrer, soustrayant ainsi à la mort des otages innocents, promis au peloton d'exécution. Christian pourra alors entrer, presque malgré lui, sans bruit et avec modestie, dans la légion des héros.


    • Hautes Oeuvres, Corrêa, 1946



    Voici l'histoire d'un homme, médecin difforme (bossu de naissance), cynique et révolté, qui ne trouvera satisfaction que dans les hautes oeuvres de la haine et de la vengeance. Enfermé dans une mégalomanie délirante, seulement soucieux d'asservir à ses volontés diaboliques les hommes, qu'il méprise et exècre, il porte avec lui et répand sur les autres le mal et la mort. Devenu à la fin pharmacien, après être passé par des périodes de mysticisme halluciné et de délire satanique, il ne rêve plus que d'inscrire dans des mots l'histoire d'une dérive qui a conduit jusqu'aux limites des convulsions son esprit possédé.


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      Les Orgues de l'enfer

      Corréa, (Prix Renaudot, 1950)




      Atmosphère lourde d'un hôpital neurologique. Des fous, leurs manies, leurs phobies. Hubert Blancpain, lui, est-il un malade ou un simulateur ? De son nom Louis Blétry, de son état docteur en médecine, d'opinions anarchistes, il a peut-être choisi cet endroit pour se cacher. Comme les autres malades, il tombe amoureux fou de l'infitmière Jany. Mais Jany se suicide et le docteur Blétry s'évade.

      (Disponible en ebook sur Atramenta.net)


      Edition  américaine

      Transladed By Eithne Wilkins

      Published by Roy Publishers, 1953


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      • Cimetière Saint-Médard, Corrêa, 1952



      Roman où les réclamations de justice sociale, les névroses, les misères qui rappellent un cimetière, les grèves, les émigrés politiques, les amours tissent un univers de tragédie.
      Des personnages, théâtre de conflits permanents entre le Bien et le Mal, s'élève l'abbé Castaing, à l'humanisme proche de celui d'un Saint François de Sales, qui, par sa présence, donnera à la lutte entre des extrêmes la noblesse d'un véritable combat spitituel.


      • Satan, comme la foudre, Corrêa, 1955



      Très belle artiste, de grand talent, d'un romantisme diabolique, Anne-Marie, l'héroïne du roman, se perd dans des débauches variées. Demi-soeur de Jacques, un prêtre exemplaire qu'elle hait, elle choisit pour amant Michel, ami d'enfance de Jacques. Le drame se joue entre ces trois êtres. La femme sortira vaincue de cette lutte et Michel passera de la débauche à la spiritualié.




      Un p'tit prof de rien du tout, voilà le héros de ce roman. Il se juge sans réel mérite. Il se juge même sans nul mérite. Il se sait sans grand avenir. Il ne nourrit nulle ambition. Il ne se leurre d'aucune chimère. Sa seule richesse est son idéal. Il aime son métier et ses élèves. Il a le sens du devoir, l'instinct du sacrifice et le culte du bien. Il rêve de cette lumière ineffable qu'est la paix absolue de l'âme. Elle brillera pour lui un jour.


      • La Bidoche, Calmann-Lévy, 1965



      Un homme vient de mourir. Fait banal en apparence. Sa veuve et quatre neveux, en quête d'héritage, se livrent, autour de la dépouille mortelle du vieux monsieur, à une sorte de ballet funèbre, hypocrite et bouffon. Ce livre nous offre le testament d'un homme qui, au seuil d'un voyage sans retour, nous livre un secret de sa vie résumé dans ce constat : "Deux petits baluchons de souvenirs. Dans l'un, les débris de mon enfance, dans l'autre, l'image de trois hommes morts, deux amitiés et un amour."

           



      Cette fresque de la guerre 1939-1945, Pierre Molaine la conçoit comme une épopée en trois volets. Le premier pourrait s'intituler La drôle de guerre, et souligne le côté dramatiquement burlesque et haut en couleurs du drame qui se joue. Le deuxième pourrait avoir pour titre L'occupation : présence de l'ennemi, grisaille monotone où s'enfonce un pays. Le troisième volet est une exaltation de la Résistance : aspect horrible de l'affrontemant déchaîné après une longue attente.

      • Où je vais, nul ne meurt, Denoël, 1975

      (En collaboration et sous le peudonyme de  Jean-Luc FABER)



      Ouvrage paru sous le pseudonyme de Jean-Luc FABER, car conçu en collaboration.
      Il s'agit du récit de la révolte héroïque des Bagaudes contre Rome.
      Ce roman renvoie symboliquement aux combats des résistants français contre l'occupant allemand.

      La première version inédite de ce roman a été publiée après la mort de l'auteur sous le titre Un Merle chantait à Josaphat.


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      ESSAIS - ETUDES


      • L'Itinéraire de la Vierge Marie, Corrêa, 1953



      Livre qui est une étude narrative autant qu'une anthologie. L'auteur a pour dessein d'y résumer la diverse et merveilleuse histoire des apparitions mariales dans la suite des temps, et de présenter sous une forme vivante, pittoresque, objective, véridique, accessible à tous, des faits qui ont passionné les esprits, exalté bien des âmes et continuent à déplacer les foules.


      • Célébration de la grenade, Robert Morel, 1962



      La grenade est un fruit, mais aussi un outil de mort. C'est sous ces deux aspects que Molaine va la célébrer dans la célèbre collection de Robert Morel.


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      ARTICLES, PREFACES, et autres productions


      • La Patrouille, Les Nouvelles littéraires, n° 941, 1945
      • Canicule,  Lectures de Paris, 1946
      • Plisnier, tel qu'il est, Les Nouvelles littéraires, n° 966, 1946
      • Plisnier, Marginales, 1947  
      • Mission de printemps, Pages françaises,n° 20, 1947
      • Poètes fantaisistes, L'Epoque littéraire, 23 février 1949  
      • Beau sire et vous ma mye, L'Age nouveau, 1951
      • Trêve des armes, Le Progrès, 2 décembre 1951
      • Journal d'un lieutenant Lambda (Extraits, 1939), Entretiens, n° 18, 1960
      • Portrait d'un homme connu, Le Bayou,n° 46, 1951
      • André Gide - A lui-même comparé, Pages libres des écrivains dauphinois, n° 8, 1951
      • La nature éducatrice, Famille et collège, Tome X, n° 1, 1951
      • Riolet aux mains pleines, Quo vadis, 1953
      • Taille d'homme, Famille et collège, Tome XV, n° 1, 1956
      • Si j'avais une fille..., Famille et collège, Tome XV, n° 3, 1956
      • Roussel, mon ami, L'Age nouveau, n° 100, 1957
      • Mon dernier village, Entretien sur les Lettres et les Arts, n° 14, 1958
      • L'homme Plisnier, Cahiers des amis de Charles Plisnier, 1958
      • Interrogations, Famille et collège, Tome XVII, n° 4, 1958
      • Nos élèves ne sont pas des robots, Famille, collège et institut, Tome XVIII, n° 5, 1959.
      • Les Saints de tous les jours, Robert Morel, N° 6 à 12, 1959-1962
      • Ce qu'un enseignant attend des parents, Famille, collège et institut, Tome XXII, n° 2, 1963
      • Mille francs de récompense..., présentation de la pièce de V. Hugo, Comédie de Lyon, 1966
      • Raoul Bécousse, Préface, Subervie, 1974


      2015


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